Ne m'appelez plus jamaiiiiis Fraaaaaaaaannnce (la France, elle m'a laissé tomber)

27 mars 2012 Réveillés par l'usine de cailloux qui s’est mis en marche depuis une heure, il pleut… dans la tente. Malgré le ciel bleu, la présence de tous les bagages (enfin pas les vélos quand même) a entraîné une absence d’espace dans la tente : la condensation bat son plein.

Vers 10 heures, une fois la tente sèche, nous sommes prêts à partir. Le vélo de Morgan montre un signe de faiblesse au bout de 100 mètres: le pneu à plat, sans doute à cause du chemin parsemé de graviers. Le pneu se dégonfle au bout de 10 kilomètres. Le temps de comprendre la panne, Morgan aura regonflé trois fois le pneu, histoire d’avancer. À la troisième fois, le diagnostic est clair : il s’agit d'une crevaison lente. Démontage de roue, posage de rustine… une heure plus tard, on repart et… ça recommence. La rustine n’a probablement pas eu le temps de sécher. Le pneu semble un peu usé alors on ne s’embête pas, on part chez le prochain réparateur de vélo, à Riedlingen, pour un nouveau pneu et une nouvelle chambre à air. Ensuite, on casse la croûte pour reprendre des forces, et on repart!

Tout se passe bien jusqu’à notre arrivée à Sigmaringen.

Quand on arrive à Sigmaringen, on voit une seule chose: son château. L’histoire a retenu qu'il s‘agit également de l'ancienne capitale de « l’État Français » puisque le « gouvernement de Vichy » y a été logé de force par l'allemagne nazie lors de la Libération de la France.

Après quelques photos, on s’arrête à un camping et là: c’est lui. Oui, c’est… LE BLOND ! (si si, le blond des sketchs de Gad Elmaleh). Athlétique, mince, visage carré, hyper-organisé, il est là, avec ses quatre mini-sacs qui contiennent notamment :

  • un réchaud et tous les ustensiles de cuisine ;
  • une tente trois places pour lui tout seul ;
  • des vêtements (propres) pour plusieurs jours ;
  • un GPS (qui fonctionne, lui…).

Le jour même, après le travail, il a traversé la région. Parti vers 15h après le travail en train de Stuttgart, il arrive à Reutligen pour rejoindre avec son vélo Sigmaringen (à 80 km) en trois heures, tranquille (car le blond ne transpire pas), trouvant même le trajet un peu trop plat à son goût.

Au moment du repas, nous arrivons au restaurant/brasserie nous comprenons quelques traits culturels de la restauration allemande. À 21 h, nous sommes de loin les derniers à commander. La nourriture est vraiment pas chère et en quantité suffisante pour qu'Arnaud ne demande qu’un dessert en supplément.

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blog/2012-04-30/ne_m_appelez_plus_jamaiiiiis_fraaaaaaaaannnce_la_france_elle_m_a_laisse_tomber.txt · Dernière modification: 2020/12/20 21:52 (modification externe)
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