Quatre tampons pour le prix d’un !
3 avril 2012 Alors aujourd’hui c’est « l’étape pour le fun » Je sors de la route prévue pour profiter de la culture douanière du tampon, et donc aller en Ukraine (en passant par la Moldavie). Ça sera donc quatre tampons pour le prix d’un sur mon passeport (enfin, ça c’est vite dit parce que le temps du passage en douane est multiplié par deux vu que je sors de l’Union Européenne, que je rentre en République de Moldavie, que j’en ressort et que je rentre en Ukraine) plus une multitude de tampons sur des petits papiers que s’échangent les douaniers.
Différentes personnes en roumanie m’ont indiqué que les douaniers moldaves mais surtout les douaniers ukrainiens n’étaient pas sympa.
C’est pas des bouts en train, c’est vrai. Ça reste des douaniers. Mais ils connaissent tous quelques mots de français « bonnnjour monnnsieur! soyez le biennnvenuu ! Mon souvenir de français est resté avec la table d'école » et … ils ont des chapkas! (ils doivent crever de chaud! j’étais en ticheurte cet après-midi tellement ça cognait! et le soleil tapait tellement que je me suis prix un coup de soleil et… à mon retour un feu à commencé dans les arbres juste devant la douane!).
Ils me questionnent sur ce que je vais aller glander en Ukraine. Jose pas répondre que je veux me faire tamponner mon passeport, manger l’équivalent d’une galette-saucisse locale histoire de dire que je vais pas faire un voyage le ventre vide et qu’ensuite je reviens… Ils me demandent si je vais en Russie après. Et non ! Je vais à Reni et je reviens ce soir à Galați ! Une douanière me demande si je suis venu à vélo, d’où je viens. J’ai l’impression qu’elle fait un peu du zèle, un peu plus et je lui lâche mon zérossix (enfin mon zérosept en Roumanie).
Une fois sur place, je fais un tour dans Reni. C’est un village, c’est loin d’être fou… mais j’ai super faim. C’est un peu compliqué de communiquer : ils ne parlent qu’ukrainnien (et russe) … et moi non. Mais quand il s’agit de faire des affaires, on arrive toujours à se comprendre : le plat du jour c’est de la purée avec de la bidoche. Allez, c’est parti pour ce qui sera de la purée avec du poulet panée. Tout se passe bien jusqu’au moment de payer. Évidemment ils prennent pas les Lei (la monnaie roumaine), ni la carte bancaire et … à 14 h les banques sont fermées (et celle ouverte ne fait pas de change). Et le distributeur ne marche pas. Ça à l’air sympa comme pays :) J’aurai pu opter pour un « resto-basquettes » mais je tente l’approche en douceur : le paiement en euro. Ça marche. Elle me rend la monnaie sur 20 € (oui, j’ai pas mangé pour très cher…) et je me demande bien ce que je vais pouvoir faire de 164 Hryvnia (le nom de la monaie locale). Après un petit tour au marché, alors non, je n’ai pas besoin d’un foulard ni d’un presse purée, ni de tout ce qui est vendu localement…. Pas de carte postale non plus en vue ici… Allez, soyons fou : je prends une bouteille d’eau. Ok, il me reste 161 Hryvnia … Bon, y’aura bien un moment sur ma route où j’aurai besoin de faire du change. J’espère juste que l’argent ukrainien sera échangé …
Bon aller, cette histoire de change n’a pas beaucoup d’intérêt alors je vous garde le meilleur pour la fin.
Vous avez quel est le fleuve qui sépare la Roumanie de la République Moldave ? Non ?
Et bien c’est le PROUT !
Et oui, le seul et l’unique but de ce voyage était de pouvoir dire : j’ai traversé le PROUT ! :) :)
(pour les puristes, ça s’écrit aussi « prut » ou encore « Pruth » mais aussi « Прут » en ukrainien).
Sinon au retour je voulais aller à Iacht (il parait que la ville est très belle) mais j’ai raté le train à 1h près :(
Ah, enfin, j’entends très souvent une musique de Yann Tiersen. En fait, il s’agit d’une pub pour nue marque de bière locale, la Silva (je n‘ai goûté qu‘à différents alcools forts faits maison ainsi qu’à de l‘Ursus pour le moment, avec modération évidemment).
Voilà, demain direction Hârșova (aussi appelée Hîrşova). Et sinon accessoirement mes vêtements commencent à réclamer un passage à la machine à laver. :)