La revanche de la curry wurst

28/29 mars 2012 Alors que tout s'était plutôt bien passé précédemment, une fois la curry wurst engloutie et juste avant le départ du train, une fois confortablement installé dans ma couchette je me suis fait jeter du train de nuit Munich → Budapest juste avant de partir. À cause de mon vélo. Stress garanti.

L'emballage n'était absolument pas en cause mais le volume.

Bref, le choix de ne pas vouloir prendre de transport basé sur des énergies fossiles se paye donc le prix cher. Faire le trajet en train n'est donc pas si idéal, ni si pratique que cela …

Les contrôleurs allemands et hongrois m’ont gentiment demandé de prendre mes clics et mes clacs et d’aller voir ailleurs.

La jurisprudence « it’s not a bike, it’s a bag » a donc des limites certaines qui dépendent en réalité du bon vouloir du personnel de bord …

Finalement, il aurait probablement été plus simple de prendre l'avion ou le bus, voire me faire expédier mon vélo par transporteur jusqu'à la destination d'arrivée …

Après avoir tenté en vain de prendre une chambre dans des hôtels complets, j'ai hésité à prendre une nuit au Sofitel qui jouxte la gare. Je me suis dit que ça risquait d'être complet, je me suis donc dirigé vers une auberge (AO Hostels) située à 5 minutes de la gare. De mémoire, il me semble que les céipistes qui étaient restés à Munich pendant la fin de la semaine de la visite de l'Office Européen des Brevets étaient restés là-bas. Gage de qualité de l'établissement donc.

Et je ne fut pas déçu puisque c'est pas cher du tout : 15 € la nuit avec au programme tout un tas de suppléments forts sympathiques : 6€ le petit déjeuner mais aussi une quinzaine d'autres accolites dans la chambre. Le but du jeu étant d'arriver sans réveiller tout le monde donc sans allumer la lumière. Donc on voit rien et on fait un max de bruit… Et c'est sans compter sur les autres options incluses dans la prestation : ambiance ronflements avec option je-bouge-ton-lit-pour-que-tu-arrêtes-de-ronfler et autres sifflements pour arrêter les ronflements. Tentatives évidemment soldés d'échecs cuisants. Sans tomber dans la vulgarité, l'hôtel a également un très très gros potentiel pour tout concours à la suite de gros repas arrosés de choux à volonté. Et certains ont bien profité du dîner… les salauds !

Après une nuit économique et réparatrice, j'ai donc pris le le premier train pour Salzburg (enfin, en fait le second puisque le railjet n'accepte pas non plus les vélos…), puis changement pour Vienne (où je n'avais pas de réservation pour le vélo mais finalement après une petite discussion ça n'a pas posé de soucis…), puis direction la Hongrie. Changement à Györ et arrivée prévue à Budapest en début de soirée. Je suis passé par St. Valentin mais pas par Szob (ceci n'est pas une blague, ni une contrepèterie).

J'arrive donc dans les temps à Budapest pour prendre le train de nuit de ce soir, mon train part à 22h30. je devrais pouvoir attraper le train de nuit pour Buccarest sans trop de difficulté. Je vais donc « juste » passer la journée dans le train au lieu de visiter Budapest..

Enfin, petits détails qui peuvent avoir leur importance :

  • il n'y a aucun réseau pour ma puce FreeMobile (j'ignore ce qu'il en est pour la suite mais ça laisse peu confiant) ;
  • la puce SFR semble passer (en tous cas j'ai reçu un sms).

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blog/2012-03-31/la_revanche_de_la_curry_wurst.txt · Dernière modification: 2020/12/20 21:52 (modification externe)
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